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dimanche 24 juillet 2011

De Bure à bureau et bien plus...

Bureau... Un mot au sens expansif...
Le mot Bureau vient de Bure, étoffe de laine (du latin burrus : roux).
Les moines portaient des robes de bure.
Cette étoffe découpée, et servant de sous-main pour écrire, porte alors le nom de bureau.
Mais très vite, bureau désigne la table qui supporte le tissu. C'est ensuite au tour de la pièce qui renferme la table de porter le nom de bureau. Et plus tard l'immeuble ! Nous nous rendons en effet au bureau chaque matin.
Un jour peut-être le mot désignera-t-il le quartier des bureaux. Et lorsque certaines villes ne seront que bureaux, nous parlerons peut-être de bureau pour désigner la city.
Quelle expansion...

mercredi 20 juillet 2011

Jeunes écrivains, ne restez pas dans votre coin...

Vous écrivez, vous vous posez ces questions ? Contactez-moi.

mail@olivier-lhote.com


- Comment protéger son œuvre , ses idées ? Et faut-il le faire ?
- Trouver un éditeur, les méthodes ?
- Qu’est-ce que l’édition à compte d’auteur ?
- Le compte d’auteur est-il une arnaque ?
- Faut-il signer sans avance sur droits ?
- Mon texte est-il bon ? Quels sont les critères objectifs ?
- Comment juger mon style ? Que veux dire le style ?
- Comment améliorer son style ?
- Souvent , je ne finis pas mes romans/histoires. Je ne fais que des débuts, pourquoi ?
- Je me retrouve souvent dans des impasses et j’abandonne. Que faire ?
- Faut-il faire un plan ?
- Ecrire ou taper le texte ?
- Existe-t-il vraiment des techniques de production d’écrits ?

- Comment aborder le contrat proposé ? Puis-je contester des points précis ?
- Que faire, que signer pour les droits numériques aujourd’hui ?
- Auto-édition VS édition numérique ? Des avantages ?

Orthographe, vilain mot...

Orthographe vient du grec graphos, masculin, qui désigne celui qui fait l'action d'écrire. Il donne graphe en Français.
Graphia, est féminin et donne graphie en Français, pour désigner l'action. Ici l'écriture.

En somme le photographe "écrit la lumière", c'est de la photographie.
la géographe écrit la terre, c'est de la géographie. Et ainsi de suite...

Oui mais alors l'orthographe ?

Exact, l'orthographe devrait être celui qui écrit droit, juste. Et nous devrions apprendre à l'école : l'orthographie.

Erreur de traduction qui a traversé les temps et qui fait que le mot symbole "orthographe" est faux.

vendredi 15 juillet 2011

Pédagogie de la lecture

Historiquement la lecture s'est donné un matériel adapté aux objectifs qu'elle visait : l'anthologie classique pour les grands, le manuel de lecture pour les petits. On lisait des textes classiques choisis (l'anthologie est un bouquet) et on travaillait la lecture sur un manuel. Terme désuet aujourd'hui. Les textes étaient "littéraires" et jamais "utilitaires". On n’apprend pas à lire sur une liste de courses.

Et c'est peut-être ici que le bât blesse, il me semble que TOUT, absolument TOUT écrit peut et doit devenir "prétexte" à la lecture. Les formats sms et msn sont des écueils terribles. Pour autant, nous ne devons pas tourner le dos à ses médias, faute de perdre nos futurs lecteurs. La lecture doit en revanche trouver sa place au cœur de la vie de nos enfants. Je ne parle pas nécessairement de lire un ouvrage. Mais combien de parents profitent des courses pour faire lire (déchiffrer) un emballage, un prix, une note, une pub ?
Le tweet peut aussi être un outil extraordinaire. Le texte y est court et l'usage du bon Français plus répandu que sur les téléphones mobiles.

Ne l'oublions JAMAIS : LIRE c'est cueillir (legere). C'est dire qu'on n'est pas obligé de ramasser chaque jour un bouquet (livre) de mille feuilles. Bien au contraire, c'est en cueillant-lisant petitement qu'on dirigera nos enfants vers le gros bouquet (étymologiquement l'anthologie) ou si vous préférez : le florilège.

jeudi 14 juillet 2011

Atelier d'écriture

C'est lancé !!! Apprenez l'écriture d'un roman, d'une nouvelle ou d'une histoire pour enfant en re-découvrant la lecture. Découvrez les ficelles du métier d'auteur et toutes les pistes à explorer. L'écriture est une activité personnelle. Oubliez les ateliers de groupe et travaillez seul, sous le patronage d'un professionnel. Contactez-moi, cela ne vous engage à rien, strictement rien et vous comprendrez l'intérêt de travailler seul, chez soi, avec les conseils d'un écrivain. (bibliographie sur http://www.olivier-lhote.com)
à très vite
Olivier

mercredi 13 juillet 2011

Je n'ai jamais appris à écrire... ou les incipit Aragon

Ce commencement de moi... j'ai très vite appris à lire, au sens enfantin qu'on donne à ce verbe. C'est-à-dire reconnaître les lettres, les associer, démêler les mots, en sortir un sens, prendre conscience de la chose écrite, pouvoir l'énoncer à mon propre étonnement. Mais quand on me mit un crayon dans les doigts, et qu'on entreprit m'enseigner comment le tenir, en tracer des signes séparés et tout ce qui s'en suit, j'eus une espèce de révolte. Je refusais d'entendre la signification de ces exercices, je n'arrivais pas à me faire à l'idée que, puisque je lisais, difficilement encore, il est vrai, des caractères formés par quelqu'un, avec une certaine fierté par exemple de reconnaître le lion dans quatre lettres liées, il allait de soi que je devais m'appliquer à répondre à l'écrit par l'écrit, à écrire moi-même. On avait beau s'attacher à me l'expliquer, je ne voyais là, rien de raisonnable, puisque je pouvais parler, crier le mot LION et même imiter le lion par le geste, le grognement, et la fureur, comme je l'avais vu une fois au jardin d'acclimatation. Mais l'écrire, pourquoi faire ? Puisque je le savais déjà ?


Je n'ai jamais appris à écrire... ou les incipit  de Aragon..... à se procurer d'urgence mais d'occasion !!!

mardi 12 juillet 2011

Atelier d'écriture personnalisé

Prochainement, un atelier d'écriture personnalisé pour travailler sur vos textes. Concrètement : je vous explique comment protéger votre œuvre et vos idées (SGDL ou SACD) puis je vous donne les ficelles du métier d'écrivain.
Donnez-moi votre avis sur la possibilité d'un tel projet. Je suis à votre écoute...
Olivier

publié depuis onze ans.

http://olivier-lhote.com

Ecrivains en herbe et vertige de la feuille blanche

En manque d'idées ? Difficultés à démarrer ? Pensez "hypothèse" et le reste suit en général :
- Et si tous les savons disparaissaient de la terre ????? Que se passerait-il ?
- Que serait le monde sans pantalon ni robe ni jupe ????
- Et si on mourait tous à dix ans ? Comment serait notre courte vie ?

etc.

L'hypothèse est souvent un incipit insoupçonné. Auteurs en herbe ou confirmés, pensez-y ...

à vos plumes

lundi 11 juillet 2011

Aragon.... L'envers du temps

On prétend qu'à l'heure de mourir la mémoire
Passe la vie en revue
Epargnez-moi cette épreuve épargnez
Moi cette épreuve du temps renversé
Qu'ai-je fait au ciel pour devoir m'en souvenir

Aragon

vendredi 8 juillet 2011

Correspondance de proverbes entre Solers et Roche... 1978 extraits

"Rien ne sert de mourir, il faut pourrir à temps" (proverbe Egyptien VIII dynastie) Philippe Solers

"On a beau dormir dans le même lit, on fait des rêves différents" (proverbe chinois épo T'ang) Philippe Solers

"Quand on pédale dans le yahourt, on fait son beurre" (prov. bulgare) Maurice Roche

"Dans le g'and panier des c'abes, les c'abes du dessous mangent souvent les c'abes du dessus" (prov. Dogon)  Maurice Roche

"Si la pierre tombe sur l'œuf, malheur à l'œuf
 Si l'œuf tombe sur la pierre, malheur à l'œuf" (prov. bulgare) Solers
"Correspondance complète" dans Maurice Roche par les autres, L'Athanor 1978

On se fait un signe ?

On situe l'apparition de l'écriture alphabétique, il y a à peu près 3400 ans et celle de la ponctuation (c'est-à-dire le tout début) 1000 ans plus tard.
Pendant 10 siècles, on écrivait tout collé, comme dans le métro. Unephrasedevaitressembleràquelquechosedugenrejevouslaissedéchiffrer.
Heureusement les espaces sont apparues. Oui oui "ues" à la fin car on dit une espace quand il s'agit de typo.
Et ceci pour dire que beaucoup plus tard, disons IXe siècle, un moine décide d'inventer, non pas une bière ou un alcool fort (ils sont fortiches d'habitude) mais : le point d'interrogation. Le frère s'appellerait Hildemar. Et il faut bien reconnaître que ce point-là change toute l'intonation d'une phrase lue. N'est-ce pas ?
Et on a même le droit d'en mettre tout plein ?????????? Ouiche !
Un petit rappel pour la route, la prestigieuse grammaire "Le bon usage" Grévisse, achetée au format papier donne un accès gratuit à la grammaire numérique. Et pour les recherches, c'est bien plus facile.

jeudi 7 juillet 2011

Libérez les lecteurs ! Libérez les lecteurs !

Libérez les lecteurs !
Oui, mais de quoi ?
Bah... du texte…
On s'explique ?
Ouiche !
La conception scolaire ou classique de la lecture tient en deux facettes :
1/ la restitution.... As-tu lu ce qui est écrit ? As-tu bien lu l'énoncé ?
2/ l'interprétation... Selon toi, que veut dire l'auteur quand il écrit ceci ou cela ?

Globalement, nous dirons que dans la lecture classique, il existe une voie unique, celle choisie par l'écrivain.
Si je lis ce qui n'est pas écrit, j'ai faux !
Si j'interprète mal la pensée de l'auteur... J'ai encore faux.

Pourquoi et comment libérer la lecture (du texte et du contexte) ?
En proposant d'autres directions que celle voulue par l'auteur.
Changer une lettre, changer un mot par erreur conduit à des mots d'enfants délicieux et à des idées nouvelles. Lors de mes animations, j'invite les enfants à inverser des lettres, des mots, des bouts de phrases pour générer de nouvelles histoires, dont ils inventeront la suite. Loin, très loin des idées de l'auteur. De lecteurs libérés, ils passent au statut d'écrivain. Ils écrivent la suite du roman en poussant une porte que l'auteur n'avait pas souhaité ouvrir.

Tom avait bien vu la bouteille contenant le philtre magique.
Tom avait bien BU la bouteille contenant le philtre magique. Mais alors que se passa-t-il ?

En conclusion, il est évident qu'il faut garder les deux facettes d'une lecture classique évoquée plus haut. Mais je crois très souhaitable d'accepter une erreur de lecture si elle est corrigée puis exploitée pour générer de l'écrit.
Alors... Libérons les lecteurs !!!

Apprendre à apprendre, la méthodologie...

Si vous ne connaissez pas, je vous recommande toute la série. Pas très neuf, mais tellement juste.

Prochaine signature

Les 7, 8 et 9 Octobre, je rencontre des élèves à Mouans-Sartoux dans le cadre du 24e festival du livre http://www.lefestivaldulivre.fr/

Le thème du salon cette année : où allons-nous si vite ?

J'interviendrai dans les classes sur le thème du temps et du livre :

le temps fait-il l'œuvre ?
le temps dans un roman, le fil du texte (texte et textile ont la même racine)
le temps dans les dialogues.

Le tout dans la bonne humeur et des rires d'enfants... Oui oui le Français peut-être une matière rigolote.

Qu'est-ce qu'un texte ?

L'approche classique réunit deux mots : texte et écrit. Dans l'opinion générale, les deux mots se valent. L'écrit se rapporte à l'auteur et le texte au lecteur. Un auteur crée un écrit. Et ce dernier devient un texte lorsqu'il est lu.

Toujours cette approche classique, le texte est immuable, sacré tout comme l'auteur. On cite Corneille... dans le texte !

Dans une approche plus moderne, l'écrit est désacralisé. Il appartient autant au lecteur qu'à l'auteur. On peut écrire sur la page, rayer un mot, tirer un trait entre deux mots etc. L'écrit est un objet (jeté devant), un produit (mené devant) que l'on consomme : on dévore un bouquin ou encore ce livre est indigeste. D'ailleurs : le reader digest a été créé dans l'intention de consommer plus vite. le fast food du livre.
Pourquoi toutes ces réflexions ? Dans un but purement pédagogique, il est bon (je parle du primaire) d'étudier non pas un texte (sacré) mais bien un écrit désacralisé, pas un auteur classique, créateur puissant, sacré mais un "producteur" d'écrit. On banalisera ainsi l'écriture qui ne sera plus magique mais répondra à des "techniques" de production (d'écrits). Et ces techniques pourront être essayées par l'enfant, et apprises le cas échéant. Inviter ou simplement contacter par mail le monsieur ou la dame qui a écrit tel ou tel livre, permet d'aller plus loin encore dans l'idée que le livre n'est pas un objet sacré (qu'on ose à peine ouvrir) mais bel et bien un produit qu'il faut consommer. En conclusion, pour faire lire nos enfants, amenons-les à pratiquer l'écriture. Préférons l'écrit... au texte.

Galerie de Olivier LHOTE

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